1 Oct
Une fois l’an, le groupe de travail de Tremblante Canada se réunit pour examiner les normes nationales du Programme de certification des troupeaux à l’égard de la tremblante (PCTT). Le groupe de travail agit à titre de comité consultatif formé de représentants de la Fédération canadienne du mouton, de la Fédération canadienne nationale de la chèvre, de la Société canadienne des éleveurs de moutons et de l’Association canadienne de l’industrie du bétail et de la génétique dans le but de superviser les projets gérés par Tremblante Canada. L’examen annuel des normes nationales permet de réaliser un survol périodique des règlements du PCTT et fournit l’occasion de faire valoir les modifications au programme proposées par l’industrie. Les commentaires des éleveurs et de l’industrie portant sur le PCTT sont recueillis tout au long de l’année et sont abordés dans le cadre de l’examen annuel afin de maintenir l’intérêt des intervenants dans le programme. Les modifications proposées sont examinées par le groupe de travail, la politique fait l’objet d’une révision par l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) et les modifications sont ensuite apportées, lorsque cela s’avère possible, par un processus de collaboration. L’examen des normes nationales de 2011 a traité de certaines politiques clés, ce qui a entraîné certains changements dans la réglementation. Les points suivants concernent particulièrement les participants au PCTT.
L’apport d’embryons au sein d’un troupeau inscrit au PCTT a le même effet sur le statut des participants que l’acquisition de femelles en vie. Cela revient à dire que l’utilisation d’un embryon provenant d’un troupeau non inscrit entraînera une rétrogradation du statut d’un participant au niveau d’entrée E, et que le recours à des embryons provenant d’un troupeau de statut de certification inférieur du PCTT se traduira par une rétrogradation du statut d’un participant au niveau de celui de l’embryon. L’achat d’un embryon, tout comme celui d’une femelle en vie, provenant d’un troupeau inscrit au PCTT ayant un statut équivalent ou supérieur n’entraînera pas de changement au statut de l’acheteur. Mais comment pouvons-nous établir l’incidence sur le statut de certification lors du recours à un embryon provenant de l’exploitation de l’éleveur avant son inscription (ou recueilli et stocké alors que le statut de l’éleveur était inférieur)? Cette question a été soulevée récemment lors de l’examen des normes nationales et elle mérite qu’on s’y attarde.
La réponse à cette question n’est pas simple et elle dépend entièrement de ce qui est advenu de la donneuse.
Une nouvelle motion adoptée dans le cadre de l’examen des normes nationales de 2011 permet dorénavant aux rapports d’Agri-Traçabilité Québec (ATQ) de servir comme documents à l’appui pour les rapprochements annuels de l’inventaire du PCTT. Auparavant, les producteurs étaient tenus de fournir des reçus liés aux ventes privées, aux enchères et à l’abattage afin de vérifier la circulation de tous les animaux hors de leurs troupeaux durant l’année. Pour les éleveurs du Québec, cette tâche représentait une duplication des rapports à fournir à ATQ dans le cadre de la traçabilité obligatoire des animaux dans la province. Ce changement de politique du PCTT signifie que les éleveurs du Québec peuvent désormais utiliser leur rapport sur le mouvement des animaux présenté à ATQ en remplacement des reçus originaux, ce qui permet d’économiser une quantité considérable de temps et de ressources nécessaires pour regrouper ces données.